Le 1er janvier 1998 débutait un chapitre important dans l’histoire de l’éducation de langue française. Il y a 25 ans, pour la première fois, la province remettait aux francophones la gestion de leur système d’éducation.
Douze conseils scolaires de langue française ont été créés et débutaient leurs opérations lors de cette date fatidique.
Le Conseil scolaire de district du Grand Nord de l’Ontario voyait le jour à la suite de l’amalgamation de plusieurs sections de langue française sur un territoire de plus de 550 000 km2, soit un territoire équivalent à la France métropolitaine, le Yémen ou la Thaïlande.
Une petite équipe a travaillé d’arrache-pied afin de bâtir les fondements d’une institution éducative de qualité. Tout était à faire. Les gens devaient mettre sur pied des systèmes de paies, de finances, d’entretien des édifices, etc. Ils devaient amalgamer différentes ententes collectives, s’assurer de la continuité de l’éducation dans les écoles et uniformiser les systèmes informatiques.
Le Conseil devait se distinguer en peu de temps. Les francophones de la province devaient démontrer au gouvernement qu’ils avaient la capacité de gérer leur éducation. 25 ans plus tard, on peut conclure que les efforts ont porté fruit et que l’éducation de langue française est un succès.
Voici la petite histoire du Conseil et de ses écoles.
La création d'un conseil scolaire public francophone
L’éducation publique de langue française sur le territoire du Conseil avait commencé bien avant 1998.
L’histoire est ponctuée de batailles et de victoires souvent à l’arraché pour arriver à la création des conseils francophones. L’offre pédagogique en français variait beaucoup dans les régions selon le bon vouloir des conseils scolaires qui fonctionnaient en anglais.
Plusieurs changements importants ont eu lieu. En 1986, le gouvernement oblige les conseils scolaires à créer des sections minoritaires au sein des conseils. Avant 1986, les conseils pouvaient créer des comités consultatifs en éducation de langue française. Les comités n’avaient aucun pouvoir réel. Les sections minoritaires étaient représentées par des conseillères et des conseillers scolaires francophones. Les sections minoritaires étaient responsables de la pédagogie dans les écoles francophones. Elles n’avaient pas d’autorité sur les ressources humaines, les édifices, la taxation, etc. Ce pouvoir demeurait avec l’ensemble de la table politique qui était majoritairement anglophone. Malgré ce gain important, les conseils étaient des terroirs propices pour les conflits, car les francophones avaient toujours le fardeau de défendre l’importance et la viabilité de l’éducation francophone auprès de la majorité.
En 1968, le gouvernement ontarien décide de financer les écoles secondaires publiques de langue française. Les conseils scolaires pouvaient donc ouvrir des écoles secondaires francophones autonomes. Avant 1968, les francophones devaient soit étudier dans des écoles secondaires anglophones, bilingues ou francophones privées au secondaire.
En 1984, le gouvernement fédéral de Pierre Elliot Trudeau rapatrie la constitution canadienne au pays et en même temps crée la Charte des droits et libertés. L’article 23 de la Charte viendra changer à jamais l’éducation minoritaire au pays. L’article donne le droit aux minorités linguistiques à la gestion par et pour cette dite minorité. Depuis, la Cour Suprême du Canada a clarifié à plusieurs reprises les responsabilités des gouvernements vis-à-vis sa minorité linguistique. Un groupe de parents albertains poursuit le gouvernement provincial afin d’obtenir la gestion de l’éducation francophone. Connu sous le cas Maé, ceci a mené à la création des conseils scolaires francophones de la province. D’autres cas ont apporté le concept d’équité en éducation, ce qui permet d’avoir droit à un financement adéquat et des installations scolaires similaires à la majorité. Le dernier cas étant celui de la Colombie-Britannique.
À la suite de la décision de la Cour Suprême du Canada dans le cas Maé, beaucoup de travail devait être fait sur le terrain afin d’arriver au 1er janvier 1998. Avant 1998, l’éducation publique de langue française relevait des Sections de langue française des Conseils de l’éducation de Beardmore, Geraldton et Longlac, de Chapleau, d’Espanola, du lac Supérieur, de Michipicoten, de la Rive-Nord et de Sudbury ainsi que du Comité consultatif de langue française du Conseil de l’éducation de Sault-Sainte-Marie.
Un Comité local d’amélioration de l’éducation du Conseil de district 57 (nom original du Conseil scolaire du Grand Nord) a été mis en place afin de préparer le terrain pour la mise sur pied du nouveau conseil scolaire. Le Comité local a plusieurs responsabilités telles que déterminer le nombre de conseillers scolaires et le nom du nouveau conseil, l’embauche d’une nouvelle équipe administrative, etc. Le Comité optera pour le maximum de conseillers scolaires prévu par la loi, soit 12. La décision est justifiée par l’étendue du territoire du nouveau Conseil, soit plus de 16 heures de route d’une frontière à l’autre. En décembre 1997, les premières élections ont lieu. C’est un moment historique.
Du Conseil scolaire de district 57 au Conseil scolaire du Grand Nord
Le Comité local d’amélioration soumet le nom du nouveau conseil soit « Conseil scolaire de district du Grand Nord ».
Le nom a été choisi afin de répondre aux critères de la loi qui indiquait que le nom d’un conseil devait contenir « Conseil scolaire de district » et faire référence à un élément géographique de son territoire. Le nom fut officiellement approuvé par la Commission de l’amélioration de l’éducation le 26 mars 1998. En 2004, le terme « district » fut remplacé par le mot « public ».
Ce n’est qu’en 2017 qu’une demande officielle a été faite auprès du ministère afin de faire reconnaitre le nom de Conseil scolaire public du Grand Nord de l’Ontario. En 2023, le Conseil profite de son 25e anniversaire pour moderniser son image de marque et changer son nom à Conseil scolaire du Grand Nord. La table politique du Conseil approuve cette décision lors de sa réunion mensuelle le 15 février 2023.
Le nouveau conseil avait besoin d’un emplacement pour aménager son équipe administrative.
Avant 1998, les services du Centre des médias du Sudbury Board of Education partageaient l’édifice de l’École publique Jeanne-Sauvé. Des rénovations débuteront en avril 1998 afin de pouvoir aménager le nouveau siège social du Conseil qui avait pignon sur rue dans des espaces temporaires avec les anglophones. Le personnel déménage le 24 août 1998 dans un espace de 5 885 pieds carrés. L’ouverture officielle des bureaux aura lieu le 27 novembre 1998 à 19 h. En peu de temps, l’endroit devient trop petit pour loger toute l’équipe. Il faut faire appel à des espaces non utilisés dans les écoles.
Le siège social demeura au 296 rue Van Horne et, avec les années, prend deux salles de classe de Jeanne-Sauvé pour des bureaux. Les services pédagogiques, les services à l’élève et les services informatiques déménageront régulièrement au cours des 25 ans. Les services seront logés pendant une période dans l’édifice de l’École publique Hélène-Gravel avant l’ouverture de l’école. On déplacera par la suite les services pédagogiques et services à l’élève dans des locaux à l’École secondaire Macdonald-Cartier. Les services informatiques auront leur pied à terre à l’École secondaire Hanmer. Faute de place à l’École secondaire Macdonald-Cartier, on placera des bureaux de conseillers pédagogiques à l’École secondaire Hanmer. Avec de plus en plus de services offerts aux élèves du système, le Conseil fait face à un manque d’espace pour son personnel.
En 2006, le Conseil scolaire fait l’acquisition d’une ancienne caisse populaire au centre-ville de Sudbury à quelques pas du siège social.
Le Centre pédagogique nait et accueille les équipes pédagogiques et en enfance en difficulté. On aménage des salles de formation pour accueillir le personnel du Conseil. En peu de temps, on doit convertir certaines salles de formation pour en faire des bureaux. En 2017, le Conseil doit encore faire face au manque d’espace au Centre pédagogique. De plus l’édifice n’est pas accessible et ne peut plus servir pour la formation. Un projet massif de réflexion prend place à l’École secondaire Macdonald-Cartier. On aménage une nouvelle bibliothèque et les locaux de l’ancienne bibliothèque deviendront le nouveau Centre pédagogique.
La mise sur pied des conseils scolaires ne se fait pas sans heurts. En 1997 et 1998, avec la création et l’amalgamation des nouveaux conseils scolaires en Ontario, des conflits entre les différentes instances ont commencé à faire surface.
Entre le 25 décembre 1997 et le 1er janvier 1998, le cabinet provincial approuve le Règlement 460/97 donnant le droit aux divers conseils catholiques de faire demande pour des écoles qui étaient sous l’égide des conseils publics. Les conseils intéressés devaient soumettre leur demande avant le 28 février 1998. Quelques jours avant la date butoir, le Conseil scolaire de district catholique du Nouvel-Ontario fait demande auprès du gouvernement pour le transfert des écoles secondaires publiques de langue française situées dans les communautés de la Rivière-des-Français, Espanola, Blind River, Elliot Lake, Wawa et Chapleau. Ceci représente la perte possible de 6 écoles secondaires pour le Conseil scolaire du Grand Nord.
Des facilitateurs ont été nommés par la province. Ce groupe avait des pouvoirs quasi juridiques. Une rencontre entre les deux conseils a été organisée en mars 1998 à Blind River. Aucune solution acceptable n’a pu être trouvée. La prochaine étape consistait à organiser des audiences publiques. Le Conseil, avec ses partenaires anglophones des diverses régions, a tenu des audiences publiques avec les élèves, les parents, les membres du personnel et les membres de la communauté. Lors de toutes les audiences, les gens de la communauté étaient satisfaits des services et voulaient maintenir leur affiliation avec le Conseil.
Malheureusement, les facilitateurs décidèrent autrement. Le Conseil perdait les écoles secondaires d’Espanola, de Blind River, d’Elliot Lake et de Chapleau. La commission s’est ensuite révisée et le Conseil a pu garder l’école d’Elliot Lake. N’ayant ni l’énergie ni les ressources pour continuer la bataille, le Conseil s’est plié au jugement de la commission. D’un trait de crayon, le Conseil perdait trois écoles secondaires, ce qui représentait plus de 200 élèves et le financement rattaché. Cette perte a marqué le Conseil pendant plusieurs années.
Peu après la création des conseils scolaires francophones en Ontario, ces derniers décident d’offrir la maternelle et le jardin à temps plein aux élèves. Les conseils voient ceci comme un outil indispensable pour la survie de la langue dans les écoles. On permet aux élèves d’acquérir et de mieux maitriser la langue plus rapidement. Les conseils font ceci à partir de leur budget régulier. En 2010, le ministère de l’Éducation décide de financer la maternelle et le jardin à temps plein à la suite des recommandations du rapport Pascal (commission provinciale sur la petite enfance en Ontario). La nouvelle initiative donne aussi la possibilité aux conseils de gérer le programme avant et après les classes.
Lors d’une réunion en mars 2010, la table politique décide de prendre le contrôle du programme avant et après les classes dans les écoles à partir de septembre 2010.
Le programme Place des jeunes est donc créé avec l’embauche de plus de 22 éducatrices de la petite enfance.
Le programme voit le jour dans 8 écoles élémentaires du Conseil. Le Conseil adopte une politique de payeur utilisateur contrairement aux autres services qui chargent les clients même si le service n’est pas utilisé. De plus, le Conseil s’engage à ne pas refuser de gens et à ne pas avoir de liste d’attente. Le service est offert seulement aux élèves du Conseil scolaire du Grand Nord. Sa popularité est indéniable. Le Conseil triple le nombre d’élèves desservi par le programme la première année. La deuxième année, le programme est reconnu par les municipalités comme un programme récréatif officiel. Ceci ouvre la porte aux subventions pour les parents moins fortunés.
En 2013, le ministère de l’Éducation annonce des changements majeurs à la formule de financement en enfance en difficulté (EED).
La nouvelle formule va représenter une perte de plus de 1 million de dollars pour le Conseil, soit près de 1/6 de son enveloppe en EED.
En partenariat avec le Conseil scolaire public du Nord-Est de l’Ontario, les deux conseils entament une bataille juridique afin que le gouvernement reconnaisse les lacunes dans le financement pour les francophones. Après plusieurs mois de rencontres et de discussions, le gouvernement et les deux conseils scolaires s’entendent à une médiation pour régler le litige. Maitre Bastarache est nommé comme médiateur. Un terrain d’entente est convenu entre les parties.
La nouvelle formule de financement sera ajustée afin d’y ajouter un facteur francophone minoritaire pour les conseils francophones et un facteur du Nord de l’Ontario afin de compenser au manque de service en enfance en difficulté dans le nord de la province. La province donne aussi des fonds aux 6 conseils scolaires francophones du Nord pour créer un organisme qui offrira des services en EED. En septembre 2017, le Consortium des élèves du nord de l’Ontario (CÉNO) voit le jour et offre des services en santé mentale, orthophonie, comportement et ergothérapie. Les services viennent bonifier ce que le Conseil offre dans les communautés rurales.
District de Thunder Bay
Une longue bataille dans la municipalité de Greenstone (Geraldton et Longlac).
Après plusieurs années de bataille, le conseil scolaire anglophone ouvre l’École régionale secondaire du Nord-Ouest en 1981. Les francophones sont logés sous le même toit que les anglophones. La cohabitation n’est pas satisfaisante pour les francophones. Ils veulent avoir leur propre édifice. Une longue bataille va suivre.
On conteste la nécessité d’un édifice séparé pour les francophones. Le gouvernement fédéral décide de financer partiellement un nouvel édifice par le truchement d’un centre culturel qui sera rattaché à l’école secondaire. Il faut donc décider de l’emplacement de l’édifice. Un groupe de gens veulent l’édifice à Geraldton, la plus grande communauté de la région. Un autre groupe veut que la construction se fasse à Longlac, beaucoup plus petite que Geraldton en fait de population, mais presque entièrement francophone.
L’École secondaire Château-Jeunesse voit le jour à Longlac en 1996 à la suite de la construction du nouvel édifice. Rattaché à l’école, Le Pavois offre des locaux communautaires aux divers organismes francophones de la région. En 2009, le Club francophone de Longlac, l’organisme qui gère le Pavois, connait des difficultés financières. Il n’a plus les moyens pour entretenir et maintenir la partie communautaire de l’édifice. À la suite de plusieurs mois de négociation, le Conseil devient propriétaire de tout l’édifice. Le Club francophone de Longlac garde des accès privilégiés à l’édifice.
L’École publique de Manitouwadge voit le jour en 1993.
Avant 1993, l’éducation francophone était la responsabilité du conseil catholique à Manitouwadge. À la suite d’un conflit, l’école catholique ferme ses portes et les parents ouvrent une école élémentaire publique. L’école partage les locaux avec l’école anglophone « Manitouwadge Public School ». En 2006, l’école change son nom pour devenir l’École publique Franco-Manitou afin d’assurer son identité distincte. Les classes des francophones étaient dispersées parmi les classes anglophones. À la suite d’un projet majeur de réfection, l’école occupe une aile distincte de l’édifice.
En 1998, l’École secondaire Manitouwadge voit le jour sous le toit du Manitouwadge High School. Faute d’effectifs, le Conseil se voit dans l’obligation de fermer les portes de l’école en 2009. Cette aventure n’aura duré que 11 ans. Les élèves du secondaire sont transportés à Marathon afin d’avoir une éducation secondaire francophone.
En septembre 1996, les francophones de la région de Marathon sont désormais desservis par nouvelle école secondaire francophone.
L’École secondaire Cité-Supérieure voit le jour dans les locaux du Marathon High School. Le conseil anglophone offre quelques locaux aux francophones qui serviront de secrétariat et de salle de classe. Les deux écoles partagent le gymnase, les ateliers et les locaux de science.
En février 2005, l’école secondaire est aménagée dans une nouvelle aile de l’édifice. Le Conseil reçoit des fonds de la province afin de construire une entrée distincte, un secrétariat, des bureaux administratifs et des salles de classe. L’École secondaire Cité-Supérieure peut donc créer un espace francophone au sein de l’édifice. Le partage du gymnase et des ateliers continuent entre les deux écoles.
La ville de Thunder Bay est la dernière grande ville à accueillir une école publique de langue française sur le territoire du Conseil scolaire du Grand Nord.
Le Conseil a fait plusieurs demandes auprès du ministère de l’Éducation pour une école à Thunder Bay. Le ministère, qui ne voulait pas financer la construction d’un nouvel édifice, a invité le Conseil à faire l’achat d’un édifice qui serait en surplus du parc immobilier d’un conseil scolaire de Thunder Bay.
Après plusieurs années de discussion, le Conseil a fait l’achat de l’édifice qui abritait « Edgewater Park Public School » en 2022 pour le coût de 504 500$. Le Conseil a entrepris des rénovations de l’édifice et a ouvert les portes de l’École publique de Thunder Bay (nom temporaire) en septembre 2023. L’école représente l’édifice le plus à l’ouest sur le territoire du Conseil.
District d'Algoma
La bataille pour une école secondaire de langue française était loin d’être gagnée dans plusieurs communautés de la province. Elliot Lake fut l’un de ses théâtres où la communauté francophone a dû se battre afin de faire respecter ses droits.
En 1972, quelques élèves francophones déposent un manifeste revendiquant leur droit à une éducation de langue française. Après une attente de cinq ans, l’École secondaire Villa Franco Jeunesse voit le jour dans des portatives et dans des locaux loués dispersés dans la ville.
En 1978, l’école aménage officiellement dans les locaux actuels et prendra le nom de l’École secondaire Villa Française des Jeunes. L’école vivra plusieurs changements au cours de son histoire. En 2004, l’ajout des 7e et 8e années tente d’assurer une meilleure transition entre le palier élémentaire et le palier secondaire. À l’été de 2007, le Conseil entreprend un projet de 1,3 million de dollars pour agrandir le gymnase et construire quelques locaux, dont une salle d’haltérophilie. Finalement, en 2016, on ajoute une serre de 76 000 $ afin de donner une expérience unique aux élèves.
À la suite de la fermeture des mines dans la région et un changement d’orientation dans l’économie locale, l’école connait une baisse significative dans ses effectifs. Le Conseil entreprend des discussions avec le conseil catholique francophone limitrophe afin de loger l’éducation francophone sous un même toit. Les discussions sont soldées par un échec. Le Conseil décide donc d’offrir une éducation publique élémentaire de la maternelle à la 8e année sous le toit de l’École secondaire Villa Française des Jeunes. Des rénovations sont faites afin d’accueillir les petits et en septembre 2019, l’École publique des Villageois ouvre ses portes à la communauté.
L’éducation publique de langue française à Wawa est intimement liée à celle de Dubreuilville.
En 1985, l’École secondaire Carrefour Supérieur-Nord ouvre ses portes dans les locaux de « Michipicoten High School » à Wawa. Les élèves de Dubreuilville sont transportés à Wawa. Le conseil scolaire catholique est responsable de l’éducation élémentaire à Wawa et une administration scolaire en est responsable à Dubreuilville. En 2004, on fait l’ajout des élèves de la 7e et 8e année. Les parents de Dubreuilville font des revendications auprès du ministère de l’Éducation afin d’avoir leur propre école secondaire à Dubreuilville. Il y a aussi des revendications du conseil catholique. Le ministère décide donc d’autoriser au Conseil de construire une école secondaire à Dubreuilville. Il donnera de l’argent au Conseil pour l’achat d’un édifice à Wawa pour l’ouverture d’une école élémentaire. Malheureusement, le ministère financera aussi l’ouverture d’une école secondaire catholique francophone à Wawa. Avec la perte des élèves de Dubreuilville et l’ouverture d’une autre école secondaire, l’École secondaire Carrefour Supérieur-Nord fermera ses portes en 2010.
L’École secondaire l’Orée-des-Bois aménagera dans de nouveaux locaux en septembre 2008. L’école est rattachée à l’école élémentaire catholique francophone et héberge des locaux communautaires. La communauté a reçu des fonds pour aménager une cuisine communautaire et une salle d’haltérophilie. L’école est la fierté de la communauté.
L’École publique l’Escalade ouvre ses portes en septembre 2005. L’école s’installe dans l’édifice de l’ancienne école « Carl M. Beck Public School » loué du Algoma District School Board. Après plusieurs années de négociation, le Conseil devient propriétaire de l’édifice en 2013. L’édifice avait été construit en 1964 et nécessitait des réfections. Le Conseil entreprend un projet d’agrandissement et de réfection de l’édifice l’année suivante pour une somme de 2 millions. Une nouvelle aile abrite l’entrée principale, un secrétariat et un gymnase. De plus, une mise à niveau est faite au système de chauffage et d’échangeur d’air. Le Conseil refait la toiture et change les fenêtres.
Le Conseil scolaire du Grand Nord a travaillé pendant plusieurs années afin de pouvoir offrir une éducation publique de langue française à Sault-Sainte-Marie.
Le ministère refusait de financer la construction d’un nouvel édifice, mais a accepté de financer l’achat et la réfection d’une école existante. Après avoir visité plusieurs édifices, le choix du Conseil s’est arrêté sur l’école « St. Mark », une école catholique anglophone. Le Conseil en fait l’acquisition pour 350 000 $.
Après un projet majeur de réfection, l’école ouvre ses portes en septembre 2013 sous le nom de l’École publique de Sault-Sainte-Marie avant d’être renommée École publique Écho-des-Rapides au printemps 2014. Le Conseil n’était pas la seule institution qui voulait l’édifice qui est situé dans un beau quartier résidentiel près de la rivière. L’Algoma University voulait l’édifice afin d’y accueillir son programme de musique. L’Université voulait faire l’achat de l’édifice et le louer au Conseil pour une période fixe. Le Conseil a décliné l’offre, car il voulait un endroit permanent pour sa communauté scolaire.
Il est à noter que le Conseil scolaire aurait pu avoir une présence beaucoup plus tôt dans la ville de Sault-Sainte-Marie. En 1998, l’administration avait conclu une entente avec un conseil limitrophe afin d’ouvrir une école dans la ville. La conseillère scolaire locale du temps a saboté le projet, car ceci allait à l’encontre de ses intérêts personnels.
En 2018, le Conseil scolaire du Grand Nord et l’Algoma District School Board reçoivent du ministère de l’Éducation de l’Ontario la confirmation du financement d’une nouvelle école conjointe à Blind River, école qui accueillera les élèves de la maternelle à la 8e année du Conseil scolaire du Grand Nord et des élèves de la maternelle à la 12e année de l’ADSB.
Hébergée temporairement à W.C. Eaket Secondary School, l’École publique de Blind River ouvre ses portes en septembre 2021. En juin 2022, l’École publique de Blind River dévoile son nouveau nom : l’École publique des Pins Blancs.
Symboliquement, le choix de nom fait référence à l’histoire du développement de la communauté de Blind River. La communauté de Blind River a été fondé en 1906 grâce à l’industrie du bois et des moulins à scie.
À l’automne 2023, le gouvernement provincial accorde le projet de financement afin que cette alliance puisse finalement se concrétiser. Située au cœur de Blind River, cette nouvelle école sera érigée au 158 chemin Youngfox et devra ouvrir ses portes à la rentrée scolaire 2025-2026.
District de Sudbury
L’École secondaire de la Rivière-des-Français est la plus vieille école du Conseil scolaire du Grand Nord.
En 1966, le Sudbury Board of Education décide d’ouvrir une école secondaire bilingue afin de desservir les élèves de la région sous le nom d’École secondaire de la Rivière-des-Français / French River District Secondary School. Avec la création des conseils scolaires de district en 1998, l’école devient deux écoles sous le même toit.
Selon la loi, le conseil anglophone devenait propriétaire et le Conseil était locataire malgré le fait que le Conseil avait la grande majorité des élèves. Trois ans plus tard, le Rainbow District School Board ferme l’école anglophone et vend l’édifice au Conseil. Les francophones étaient finalement maitres dans leur édifice.
En 2003, le Conseil ajoute des classes de 7e et 8e année afin d’assurer une meilleure transition entre l’élémentaire et le secondaire. À l’été de 2009, le Conseil entreprend l’agrandissement du gymnase, une nouvelle salle d’haltérophilie qui est conjointement partagée avec la communauté et une salle communautaire. Le projet coûte 1,5 million de dollars. Finalement, en 2019, le Conseil ajoute des classes de la maternelle à la 6e année offrant la panoplie de services en éducation à la communauté de la Rivière-des-Français.
Le Conseil entreprend un projet de réfection afin de créer des espaces dédiés à l’élémentaire. Le Conseil aménage des locaux pour la communauté. Il entame aussi des projets de réfection financés par les paliers fédéral et provincial. Ceci a permis une mise à jour de la serre afin que les élèves et la communauté puissent en profiter pleinement. L’école est maintenant un centre scolaire communautaire.
En 1997, le conseil catholique francophone annonce la fermeture de l’école élémentaire dans le secteur Markstay de la ville. Un groupe de parents approche le Conseil scolaire du Grand Nord afin d’ouvrir une école dans la communauté.
En 1998, l’École publique Camille-Perron ouvre ses portes dans l’édifice du Markstay Public School du Rainbow District School Board. L’aventure sera de courte durée. Le conseil anglophone demande au Conseil scolaire du Grand Nord d’aménager ses installations ailleurs. Le Conseil approche donc le conseil scolaire catholique anglophone et aménage avec St Mark Catholic School l’année suivante. En 2007, le conseil anglophone décide de vendre l’édifice au Conseil pour la somme de 210 000 $. L’édifice était en piètre état et l’école anglophone n’avait pas beaucoup d’élèves. L’école anglophone sera désormais locataire et les francophones sont devenus les propriétaires, une anomalie en province.
À la suite de l’acquisition de l’édifice, le Conseil a reçu 3,6 millions de dollars de la province pour un grand chantier de construction. Le Conseil détruit 2/3 de l’édifice et reconstruit 6 salles de classe, un secrétariat, un salon du personnel et une garderie en 2009. Malheureusement, la garderie demeure inoccupée en raison de politique au sein du district de Sudbury. L’école porte le nom de M. Camille « Pépère Cam » Perron, conteur et créateur franco-ontarien de la région de North Bay.
La ville du Grand Sudbury demeure le plus grand bassin d’élèves pour le Conseil scolaire du Grand Nord.
En 1968, le gouvernement ontarien décide de financer l’éducation secondaire de langue française en Ontario. Avant 1968, les francophones qui voulaient obtenir un diplôme du secondaire devaient continuer en anglais ou devaient payer pour une éducation privée à partir de la 11e année. Avec ce changement, plusieurs écoles privées, qui étaient catholiques, sont devenues des écoles publiques. Ce fut le cas pour Timmins, Welland, Temiskaming Shores, etc.
La deuxième tendance a été de créer des écoles secondaires de langue française. Ce fut le cas pour Sudbury. En 1969, l’École secondaire Macdonald-Cartier voit le jour. Au début, l’école partage les locaux avec Lasalle Secondary School afin de permettre la construction d’un édifice neuf sur le boulevard Lasalle. L’école a été nommée d’après deux pères de la Confédération canadienne, Sir John A. Macdonald et Sir George-Étienne Cartier. Au début, le Sudbury Board of Education avait donné comme nom à l’école : École secondaire Macdonald-Cartier Secondary School. La croyance populaire voulait qu’une école secondaire de langue française ne pouvaient pas survivre en Ontario, car les élèves ne voudraient pas étudier en français et en peu de temps l’édifice serait converti en une école unilingue anglophone. L’école a su dépasser les attentes en inscrivant plus de 1 200 élèves lors de sa première année.
Une légende urbaine veut que le directeur de l’éducation du Sudbury Board of Education avait donné comme mission à la direction d’école d’inscrire 400 élèves dans la nouvelle école (le chiffre varie selon l’histoire) avant l’ouverture de l’école. En juin, la direction d’école est retournée voir le grand patron du Conseil pour lui dire qu’il avait un problème. La direction de l’éducation aurait dit qu’il n’était pas surpris, car il était impossible que 400 élèves soient intéressés à une éducation de langue française. La direction d’école a répliqué qu’il n’avait pas eu de problème à atteindre le chiffre de 400. Son problème était qu’il ne savait pas quoi faire avec les 400 élèves supplémentaires qu’il avait inscrits. Avec les années, la partie anglophone du nom fut enlevée. En 1990, les classes de 7e et 8e année furent ajoutées. La décision fut prise afin de faire de la place dans les écoles élémentaires qui débordaient, de permettre aux élèves de 7e et 8e année d’avoir accès à des installations hors pair afin de mieux enseigner les attentes curriculaires et d’assurer une meilleure transition entre l’élémentaire et le secondaire.
Il y a alors un besoin grandissant pour une autre école secondaire francophone dans le secteur Sudbury. Le Sudbury Board of Education décide donc de construire un nouvel édifice pour le Nickel District Secondary School. Une nouvelle école secondaire francophone peut donc voir le jour dans les locaux de l’ancienne école secondaire anglophone. L’École secondaire Franco-Jeunesse ouvrira ses portes en au début des années 70 sur l’avenue Second. L’École fermera ses portes et sera vendue au conseil scolaire catholique limitrophe. L’édifice ne sert plus à l’éducation et est maintenant un bloc d’appartements.
Il y avait un groupe de parents qui voyait la nécessité d’une école élémentaire publique de langue française à Sudbury. Les parents qui ne voulaient pas une éducation religieuse devaient se tourner vers le système anglais. Cette situation était inacceptable. Les conseillers scolaires de la section de langue française voulaient ouvrir une école mais la section ne contrôlait pas les édifices car ceci revenait au conseil anglophone. On dit que « le temps fait bien les choses ». Le Sudbury Board of Education devait fermer une école, mais les conseillers scolaires anglophones ne pouvaient pas s’entendre sur quelle école fermée. Lors d’un vote, on décida de fermer la « Prince Charles Public School » au centre-ville qui n’était pas considéré dans la liste des écoles à fermer. Les francophones ont sauté sur l’occasion et en 1985, l’École publique Jeanne-Sauvé ouvre ses portes.
La toute première école publique de langue française de la ville porte le nom de madame Jeanne Sauvé, journaliste et politicienne. Elle est la première femme présidente de la Chambre des communes au parlement canadien et elle est la première femme Gouverneure générale du Canada. Entre 2014 et 2018, le Conseil a rénové toutes les classes et l’extérieur de l’école pour en faire un édifice moderne pour desservir les élèves.
L’école publique Jeanne-Sauvé connait un énorme succès auprès des parents et il devient temps de penser à ouvrir une autre école élémentaire dans le secteur de Sudbury. En 1996, la « Eden Public School » ferme ses portes dans la région du Nouveau-Sudbury. La section minoritaire décide de saisir l’occasion et, en 1996, l’École publique Jean-Éthier-Blais ouvre ses portes.
L’école porte le nom de monsieur Jean Éthier-Blais, critique littéraire, essayiste et romancier originaire de Sturgeon Falls. L’édifice est vieux et, vers 2003, est déclaré prohibitif à réparer par le ministère de l’Éducation. Le Conseil reçoit 3,6 millions pour reconstruire une nouvelle école sur le même terrain. Un grand chantier de construction se met en place. On construit en premier la section principale de la nouvelle école. Par la suite, on détruit l’édifice original pour ajouter des classes et une garderie à la nouvelle école. Le tout sera terminé en 2006. En 2019, l’école est proche de sa capacité. Le Conseil décide donc d’ajouter 4 classes modulaires permanentes à l’édifice.
Entre-temps, l’École publique Jeanne-Sauvé continue à croitre. Il est maintenant temps de penser à mieux desservir la population du secteur Sud de Sudbury. Le Rainbow District School Board ferme « Arthur Robinson Public School » et rend l’édifice disponible. Le Conseil saisit l’occasion et en fait l’acquisition. Au début, le conseil se servira de l’édifice comme pied à terre pour ses services pédagogiques et ses services informatiques. En 2001, l’École publique Hélène-Gravel ouvrira ses portes. L’école a été nommée à la mémoire d’une dame de vision et de principe, madame Hélène Gravel. Madame Gravel, originaire de la région de Timmins, a été enseignante de théâtre à l’École secondaire Macdonald-Cartier et à l’Université Laurentienne. Elle a fondé la troupe de théâtre Les Draveurs à l’École secondaire Macdonald-Cartier. Rapidement, l’édifice original ne répond plus aux besoins de la communauté scolaire locale. À deux reprises, le Conseil doit agrandir l’école soit en 2007 (au coût de 1,6 million) et en 2012 (au coût de 1,7 million). Le dernier projet d’agrandissement a permis la construction d’une nouvelle garderie moderne.
Permettre aux élèves qui ne cadrent pas dans le modèle traditionnel secondaire de poursuivre leurs études dans un milieu sécuritaire et innovatif : telle est la mission de l’École Cap sur l’Avenir. Avant de devenir une école autonome, Cap sur l’Avenir connait ses débuts comme centre alternatif à l’École secondaire Macdonald-Cartier. Afin de mieux desservir les élèves et leur offrir un espace bien à eux, l’école s’installe dans des locaux loués sur la rue King à Sudbury. En 2003, l’école prend son nom actuel et en 2005 s’installe dans de nouveaux locaux au centre-ville sur la rue Larch. L’école est toujours dans des espaces loués et le propriétaire parle régulièrement de reprendre les espaces. Le Conseil doit trouver une solution permanente pour cette école. Le Conseil est propriétaire d’un édifice sur la rue Larch (voir section sur le Centre pédagogique). Il reçoit un peu plus d’un million de dollars de la province afin de réaménager l’édifice en école alternative. En 2018, l’École Cap sur l’Avenir aménage dans des locaux modernes afin de répondre à une clientèle diverse.
Avec le succès incontestable de l’École secondaire Macdonald-Cartier, il est urgent pour le Sudbury Board of Education d’ouvrir d’autres écoles secondaires francophones dans la région. Un an plus tard, soit en 1970, l’École secondaire Hanmer Secondary School voit le jour.
Comme son école sœur, l’école de langue française laissera tomber la partie anglophone de son nom avec les années. L’école est construite sur un énorme terrain dans un secteur boisé de la communauté de Hanmer. Les urbanistes étaient convaincus que la région connaitrait un boom immobilier. L’histoire prouvera le contraire et les gens ont préféré s’installer dans la région de Val Caron. En 1990, le Conseil ajoute les classes de 7e et 8e année au palier secondaire. Aujourd’hui, l’École secondaire Hanmer partage l’édifice avec l’École publique Foyer-Jeunesse, ce qui en fait le plus grand édifice du parc immobilier du Conseil. L’édifice fait 100 000 pieds carrés sur deux étages.
Comme pour le secondaire, l’histoire se répète pour l’élémentaire. Avec le succès incontestable de l’École publique Jeanne-Sauvé, la section minoritaire veut continuer sur son fer de lance. En 1986, le Sudbury Board of Education ouvre donc les portes de l’École publique Foyer-Jeunesse. Malheureusement, il n’y a pas d’édifice disponible dans la Vallée pour une nouvelle école. On prend donc la décision d’installer des portatives sur le terrain de l’École secondaire Hanmer. Loin d’être idéal, le conseil anglophone déplace des vieilles portatives de la région de Markstay pour desservir les francophones. Les installations sont désuètes avant même l’ouverture de l’école. Ceci ne décourage pas la communauté scolaire qui croit dans le projet. Il n’y a pas d’eau courante dans les portatives, il y a des trous dans le plancher, c’est froid l’hiver et chaud l’été. Il faut donc faire quelque chose. On décide alor de construire une aile à l’édifice de l’École secondaire Hanmer. On va aussi convertir une section de l’édifice existant en école élémentaire. En 1994, Foyer-Jeunesse aménage dans des espaces permanents et de première classe.
Avec plus de 350 élèves à Foyer-Jeunesse, le Conseil reçoit des fonds du ministère de l’Éducation pour construire une nouvelle école dans la vallée. En septembre 2005, l’École publique de la Découverte ouvre ses portes à Val Caron. L’école débute en offrant une maternelle à la 6e année. En 2010, le Conseil décide d’offrir aux élèves la possibilité de rester à l’école pour la 7e et 8e année ou d’étudier à l’École secondaire Hanmer. L’initiative tente de freiner une perte d’élèves. La tactique s’avère positive, car le Conseil doit agrandir l’édifice en 2012, et ce, malgré l’objection du ministère de l’Éducation.
Au début des années 70, il faut continuer à répondre aux besoins de la communauté francophone en éducation secondaire. C’est maintenant le tour de la région de Rayside-Balfour d’accueillir une nouvelle école secondaire.
En 1971, l’École secondaire Rayside accueille les élèves francophones dans un nouvel édifice dans la communauté d’Azilda. Le choix de l’emplacement ne se fait pas sans controverse. Plusieurs personnes auraient voulu voir l’école à Chelmsford, communauté plus grande à quelques kilomètres d’Azilda. L’école exista de 1971 à 1994. L’édifice sera transféré au conseil catholique limitrophe qui revendra le tout à la municipalité.
C’est au tour d’Azilda de recevoir une école publique élémentaire. En septembre 1987, l’École publique Franco-Nord voit le jour dans des portatives sur le terrain de l’École secondaire Rayside. Après sept ans d’existence dans des locaux qui devaient être temporaires, une solution permanente est trouvée. Le Sudbury Board of Education fait l’achat d’une ancienne école catholique anglophone sur la rue Junction et l’école aménage dans ses nouveaux locaux en 1994.
Dans une entente avec le ministère de l’Éducation afin de combler la perte de l’édifice de l’École secondaire Rayside à Azilda, le Conseil reçoit des fonds pour construire une aile autonome à l’école secondaire anglophone « CVDSC » à Chelmsford. Le Collège Rayside-Balfour verra le jour en 1995. L’aventure sera de courte durée, car l’école fermera ses portes en 1999, faute d’effectifs. Malgré cette situation crève-cœur, l’édifice n’a pas dit son dernier mot.
L’École publique Franco-Nord connait une grande popularité auprès des parents de la région. Le Conseil décide d’utiliser ses installations à Chelmsford afin d’ouvrir une nouvelle école élémentaire. En septembre 2000, l’École publique Pavillon-de-l’Avenir voit le jour dans les anciens locaux du Collège Rayside-Balfour. Des rénovations sont faites afin de permettre à l’école de fonctionner comme école élémentaire. Avec le temps, le Conseil doit louer des classes de l’école anglophone afin d’avoir plus d’espace et accommoder les besoins de l’école.
Le 25e anniversaire est un jalon important dans la vie d’une organisation.
On peut dire que la gestion de l’éducation par les francophones, pour les francophones et avec les francophones en Ontario est un franc succès. Avec les revers et les victoires qu’a connus le Conseil, on peut conclure que le Conseil scolaire du Grand Nord est une réussite. De plus en plus de parents optent pour une éducation publique francophone de haut calibre dans ses écoles. L’histoire continue de s’écrire tous les jours afin de préparer le prochain chapitre de la vie du Conseil scolaire du Grand Nord.
Sources :
- L’Ontario Français des Pays-d’en-Haut à nos jours, Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques, 2004
- Sites web du Conseil scolaire du Grand Nord et des écoles
- Documents du conseil
- Monsieur Jean-Marc Aubin
Membres du Comité local d’amélioration de l’éducation du Conseil de district 57
Représentation des élues :
- Jean-Marc Aubin : président du Comité, Section de langue française du Conseil de l’éducation de Sudbury
- Raymond Saulnier : Section de langue française du Conseil de Beardmore, Geraldton, Longlac
- Thérèse Langlois : Section de langue française du Conseil de Chapleau
- Normand Gagné : Section de langue française du Conseil d’Espanola
- Joe Couture : Section de langue française du Conseil de Michipicoten
- Jean-Louis Maréchal : Section de langue française du Conseil de la Rive-Nord
- Esther Mcauley : Comité consultatif de langue française du Conseil de l’éducation du Sault-Sainte-Marie
Représentation administrative :
- Marc Dionne : Coordonnateur du Comité, surintendant du Conseil de l’éducation de Sudbury et directeur de la CoSÉNO
- Diane Lozier : Surintendante des Conseils de l’éducation d’Espanola et de Sudbury
- Richard Rancourt : Surintendant du Conseil de l’éducation de Michipicoten
- Aurèle Tellier : Surintendant des Conseils de l’éducation de Chapleau, de la Rive-Nord et de Sudbury
Liste des conseillères scolaires et des conseillers scolaires de la première table politique du Conseil scolaire du Grand Nord
- Jean-Marc Aubin, présidence (de décembre à octobre)
- Thérèse Langlois, présidence intérimaire (de septembre à octobre), vice-présidence (d’octobre à septembre)
- Gary Champagne, vice-présidence intérimaire (d’octobre à novembre)
- Carol-Ann Collins
- Joe Couture
- Luce Desrosiers
- Normand Gagné
- Lucille Ladéroute
- Guy Leclerc
- Esther McAuley
- Françoise Monette
- Raymond Saulnier
- Marc Dionne, directeur de l’éducation